Villejuif, CELIA (UMR8133) (12/03/09)

, par Admin

Motion adoptée par le CELIA (UMR8133) le 12 mars 2009

1) Non à la transformation des EPST en simples agences de moyens.

2) Restitution des 1030 emplois supprimés au budget 2009, et ouverture de négociations sur un plan pluriannuel de recrutement permettant la résorption de la précarité.

3) Abandon des chaires mixtes CNRS-Université au profit de postes pérennes.

4) Transfert immédiat des crédits 2009 de l’ANR vers les EPST et les universités pour leur donner les moyens de recruter sur postes statutaires et de mener une politique scientifique.

5) Arrêt de la politique actuelle de Crédit Impôt Recherche et transfert des sommes ainsi récupérées à la Recherche Publique et à l’Enseignement Supérieur.

6) Refus de l’éclatement du CNRS (qui doit maintenir toutes les disciplines et assurer la continuité thématique), et des autres EPST (notamment refus du transfert des personnels IRD à l’Université)

7) Abandon de toute politique de désassociation et maintien des UMR permettant une coopération entre universités et organismes.

8) Remise à plat du contrat doctoral et véritable politique d’entrée des jeunes dans les métiers de la Recherche.

9) Abrogation de la LRU et du pacte pour la recherche.

10) Contre la concentration des pouvoirs dans les mains d’un petit nombre de décideurs nommés au détriment des instances collégiales.

11) Pour un système d’évaluation de l’enseignement supérieur et de la recherche qui, comme le demandaient les Etats Généraux de 2004, permette une évaluation cohérente à la fois des laboratoires et des personnes. Nous dénonçons en particulier le fait que les instances évaluatrices formées d’élus (CNU et CoCnrs) soient en passe d’être remplacées par une agence AERES dont les membres sont exclusivement nommés.

Nous rappelons notre attachement à une évaluation indépendante des chercheurs et enseignant-chercheurs par des pairs. Nous dénonçons également la dérive quantitative de l’évaluation et le manque de transparence des critères utilisés.

12) Que soient prises en compte les propositions de changement contenues dans le rapport des Etats Généraux de la recherche de 2004, et qu’elles constituent la base de réelles négociations avec le gouvernement.

Jusqu’à ce que ces objectifs soient atteints, nous appelons à la généralisation de toute forme d’action qui permettrait la satisfaction de nos revendications, dont par exemple

- le boycott de l’AERES, en refusant d’être expert pour l’AERES

- le boycott de l’évaluation des projets ANR.

- la rétention administrative

- le blocage des CA des EPST appelés à entériner les transformations en cours

- des actions visant à alerter nos concitoyens sur ces questions

- Le boycott des jurys des nouvelles chaires imposées par le ministère

Le conseil du laboratoire a également désigné deux représentants (ITA et chercheur) pour le rassemblement national des délégués de laboratoires.