Paris, Laboratoire Matière et Systèmes Complexes, Université Paris Diderot, UMR 7057 (0903/09)

, par Admin

CR de l’assemblée générale du laboratoire Matière et Systèmes Complexes du 9 mars
2009, Université Paris Diderot, UMR 7057

L’assemblée générale du laboratoire MSC réunie le 9 mars s’est prononcée sur chacun des points
suivants et demande :

‐ la restitution des 1030 emplois supprimés au budget 2009, et l’ouverture de négociations sur un
plan pluriannuel de recrutement permettant la résorption de la précarité

‐ le transfert immédiat des crédits 2009 de l’ANR vers les EPST et les universités pour leur donner les
moyens de recruter sur postes statutaires et de mener une politique scientifique.

‐ le refus de l’éclatement du CNRS (qui doit maintenir toutes les disciplines et assurer la continuité
thématique), du découpage de l’INSERM en Instituts, de la dilution de l’INRA dans un consortium, du
transfert des personnels IRD aux universités, du contrat d’objectifs sans moyens imposé au
CEMAGREF et de la transformation des EPST en simples agences de moyens

‐ l’abandon de toute politique de désassociation massive et le maintien des UMR permettant une
coopération entre universités et organismes.

- intégration des primes (PPRS, IFTS...) dans le salaire des personnels ITA et BIATOSS

‐la revalorisation globale des salaires des personnels ITA et BIATOSS

La mention « laboratoire en lutte » a également été votée pour être ajoutée à la motion votée au
cours de la précédente AG du 18 février (ci‐dessous) et figurer sur le site Web du laboratoire.

Motion de l’assemblée générale du laboratoire Matière et Systèmes Complexes du 18
février, Université Paris Diderot, UMR 7057

Reprenant les termes de la Coordination Nationale réunie le 11 février 2009, l’assemblée
générale du laboratoire MSC réunie le 18 février condamne la mise en place d’une politique
d’affaiblissement structurel de l’enseignement et de la recherche, la précarisation des
personnels de toutes catégories, enseignants, enseignants‐chercheurs, chercheurs, BIATOSS
et ITA, notamment au travers de l’individualisation des carrières, de la mise en place du
nouveau contrat doctoral et des suppressions d’emplois. Cette politique menace les
conditions de vie, la formation et l’avenir des étudiants. Le laboratoire constate que toutes
ces contre‐réformes résultent de la loi LRU et du pacte sur la Recherche. En conséquence, il
demande en urgence que la communauté universitaire et le monde de la recherche soient
consultés sur une nouvelle loi garantissant démocratie, collégialité, indépendance, liberté et
égalité entre les universités et les domaines de recherche, car l’Université n’est pas une
entreprise et le Savoir n’est pas une marchandise. Il exige le rétablissement des postes
supprimés, un plan pluriannuel de création d’emplois statutaires dans les universités et les
grands organismes de recherche, dont il refuse le démantèlement. Il soutient les
mobilisations en cours qui réclament notamment :

- Le retrait du projet de décret sur le statut des enseignants‐chercheurs ;

- L’arrêt du démantèlement des organismes de recherche ;

- Le retrait du projet de décret dit de « Masterisation » ;

- Le retrait du projet de nouveau contrat doctoral ;

- le rétablissement des postes supprimés dans l’Enseignement supérieur et la
Recherche
Ont suivi :

- un vote de soutien à la Motion votée par l’AG du 12 février au siège du CNRS.
- un vote de soutien à la grève des personnels du laboratoire lors des journées de
manifestations nationales.

L’AG du 9 mars a pris acte de la participation de 4 délégués à la coordination nationale des
laboratoires du 12 mars :

- S. Courrech‐Dupont
- A. Lantheaume
- A. Proag
- M. Seigneuret

Elle les mandate pour proposer/soutenir les motions ci‐dessus.