Toulouse : Motion du laboratoire d’Aérologie UMR 5560 (02/02/09)

, par Administrateur

Nouvelle motion du 5 mars 2009 :

Motion votée le 5 mars 2009 par l’AG du Laboratoire d’Aérologie (UMR 5560 CNRS Université Paul Sabatier) :

L’AG du LA rappelle qu’elle n’est pas défavorable à une évolution du système national de l’enseignement supérieur et de la recherche sur la base, par exemple, des États Généraux de la Recherche de 2004, MAIS s’oppose aux réformes en cours, qui s’effectuent sans concertation.

L’AG du LA s’est prononcée sur :

- La restitution des 1030 emplois supprimés au budget 2009, et l’ouverture de négociations sur un plan pluriannuel de recrutement permettant la résorption de la précarité.

- Le transfert des crédits de l’ANR vers les EPST et les universités pour leur donner les moyens de recruter sur postes statutaires et de mener une politique scientifique.

- Le refus de l’éclatement du CNRS (qui doit maintenir toutes les disciplines et assurer la continuité thématique), du découpage de l’INSERM en Instituts, de la dilution de l’INRA dans un consortium, du transfert des personnels IRD aux universités, du contrat d’objectifs sans moyens imposé au CEMAGREF et de la transformation des EPST en simples agences de moyens.

- L’abandon de toute politique de désassociation et le maintien des UMR permettant une coopération entre universités et organismes.

- La réécriture du projet de contrat doctoral après négociations avec l’ensemble des acteurs.

- Le boycott de l’AERES et la mise en place d’une évaluation qui doit être effectuée par les pairs en majorité élus, être collégiale, contradictoire et transparente, réalisée au niveau national, en s’appuyant autant que nécessaire sur des expertises internationales. De plus, l’évaluation quadriennale des collectifs de recherche doit être réalisée en cohérence avec celle des personnels de la recherche. Ceci nécessite une harmonisation des pratiques de l’ensemble des établissements de recherche et d’enseignement supérieurs.

- Le boycott des jurys des chaires universités-CNRS et le blocage des CA des organismes appelés à entériner les transformations en cours. Nous demandons aux sections du CoNRS de ne pas participer aux comités de sélections en charge du recrutement sur ces chaires et de contribuer à assurer le suivi du mouvement, de soutenir et d’encourager les personnels et les laboratoires dans ces actions.

- L’abandon des projets d’externalisation des missions effectuées par les personnels de catégorie C que ce soit dans les universités ou les organismes de recherche.

L’AG a également élu des délégués du laboratoire qui porteront ces motions lors du rassemblement national à Paris le 12 mars 2009.

Nous serons 2 délégués pour mon labo (un C, un ITA).


Soumise au vote de l’ensemble du personnel le 2 février 2009.
INSCRITS : 91
VOTANTS : 51
POUR : 44
CONTRE : 5
BLANC : 2

Le personnel du Laboratoire d’Aérologie :

- N’est pas défavorable à une évolution du système national de
l’enseignement supérieur et de la recherche sur la base, par exemple,
des Etats Généraux de la Recherche de 2004 MAIS, s’oppose aux réformes
en cours, qui s’effectuent sans concertation.

- S’indigne des propos méprisants et mensongers tenus le 22 janvier 2009
par le Président de la République à l’égard des personnels de
l’enseignement supérieur et de la recherche.

- Réaffirme le rôle primordial du CNRS, opérateur de recherche, en tant
qu’organisme assurant une cohérence de la politique scientifique
nationale et recouvrant l’ensemble des disciplines scientifiques.

- Refuse la mise en place des chaires Université-Organisme qui
impliquent une diminution des postes de Chargé de Recherche et de Maître
de Conférence et introduisent une inégalité statutaire.

- Demande le retrait, dans sa forme actuelle, du projet de réforme du
statut des enseignants-chercheurs, notamment en ce qui concerne la
modulation des services et la gestion individuelle des carrières laissée
à la seule appréciation des Présidents d’Université.

- Demande à ce que toutes les activités des enseignants-chercheurs
soient prises en compte dans leur évaluation, notamment que
l’enseignement ne soit pas dévalorisé.

- Dénonce le projet de « Doctorant Contractuel des Établissements
Publics » risquant de mettre fin aux « étudiants-chercheurs » et
remettant en cause la formation par la recherche.

- S’associe à l’inquiétude des personnels ITA-ITARF face aux
transformations annoncées dans les établissements et au manque
d’information concrète.